Twitter part en live. Des dizaines de milliers d'adeptes du service de micro-blogging sont victimes depuis la fin de matinée d'hier d'une faille de sécurité du site Twitter.com. Même la femme de l'ex-premier ministre anglais, Sarah Brown, s'est retrouvée à pointer vers un site X hardcore japonais sans le vouloir. Il semblerait également qu'une mode, on l'espère passagère, des tweets arc-en-ciel (what does it mean ?) permettant de poster des blocs de couleurs à la place des micromessages (à l'aide de codes à poster) ne soit pas pour rien dans l'histoire. La faille porte le joli nom de « faille d'injection XSS ». Les messages porteurs du parasite s'affiche à l'insu des titulaires de compte sous la forme de signes incompréhensibles pour le commun des twittos mais qui sont en fait un morceau de code javascript, destiné à agir à l'insu des utilisateurs. Le simple affichage d'un message vérolé à l'écran -ou le fait de passer sa souris dessus- et voilà que vous vous retrouvez à « re-tweeter » le parasite. Selon les variantes, une fenêtre s'affiche à l'écran ou des bandes de couleur barrent le site de Twitter sur l'écran.