En matière de techniques de l'information et de la communication, les non-dits finissent toujours par constituer le nœud de discorde, de mésentente et donc source de contradiction et d'interprétation où la mauvaise foi le dispute à l'opportunisme. Cela pour dire qu'en cette période politiquement agitée et en mouvement continu, la scène tunisienne offre le spectacle d'une cacophonie assourdissante où tout y est: des partis politiques et associations qui poussent comme des champignons jusqu'à ne plus en connaître ni le nombre, ni encore moins l'appellation… Des prises de position sur tel ou tel dossier vite contrées par d'autres contre-propositions… Des actions d'envergure à caractère judiciaire ou associatif qui relèvent plutôt du vedettariat et du marketing… Des tendances et des discours qui montent au créneau pour prêcher, pêle-mêle, la constitutionnalité de toute action et de toute approche, la laïcité mêlée aux droits de la femme avec une pincée de droit à la différence en y ajoutant une interprétation du pourquoi faut-il reporter les prochaines élections législatives, etc… etc… Pour nous faire sortir de ce type d'imbroglio, ne faudrait-il pas attaquer les dossiers un par un? Ce serait mieux et plus utile.