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Pourquoi le Président Bourguiba a-t-il fait la bataille d'évacuation de Bizerte?
Publié dans L'expert le 20 - 04 - 2011

En cette ère de la Révolution sacrée du peuple qui a offert aux Tunisiens la démocratie et la liberté d'expression, il est utile d'éclairer les lanternes des nostalgiques et surtout des jeunes sur les dessous, les secrets et les retombées positives et négatives à propos d'un des événements les plus glorieux de l'histoire politique du pays «La bataille d'évacuation de Bizerte». Quel est l'enjeu de la lutte? Cette remémoration du passé vient au moment opportun où le pays célèbre le 11ème anniversaire du décès du Combattant Suprême, le Président Habib Bourguiba, l'un des principaux acteurs de cette épopée historique écrite en lettres d'or dans les armories du patrimoine de la Tunisie… Pour connecter les éclaircissements les plus réels et véridiques, j'ai puisé à travers le grand magazine français de cette époque «Paris Match» surtout les écrits de ses éminents envoyés spéciaux de cette période, notamment Dominique La Pierre, Claude Azoulay, Patrice Habans et Roger Mauge.

La raison tactique
Bourguiba a pensé que Paris qui annonce officiellement l'abandon d'une grande partie du territoire algérien (solution du regroupement) en cas d'échec des négociations avec le FLN abandonnerait Bizerte après un baroud d'honneur des internés en vertu du processus inévitable de décolonisation et pour éviter le drame. Mais, s'il a été fait, ce calcul s'est révélé inexact. Il est impossible à De Gaulle de lâcher Bizerte tant que la guerre d'Algérie n'est pas complètement liquidée.
En outre, il est encore admis actuellement un peu partout dans le monde qu'un phénomène stratégique peut prendre le pas sur le fameux processus de décolonisation, celui des nécessités de la défense du monde libre. En son nom, l'armée américaine campe à Cuba sur le territoire du pire ennemi qu'elle a aux Amériques Fidel Castro. Les Anglo-américains ont une puissante base américaine en Tripolitaine. Le Roi Séoud, pour le moment, ne conteste pas à USAir Force le droit de poser ses bombardiers atomiques sur ses aérodromes d'Arabie…
Bourguiba s'est donc attaqué à quelque chose de plus conséquent qu'un différent franco-tunisien: un principe des usages internationaux en vigueur: Je ne vois pas pourquoi, a-t-il dit à De Gaulle à ce propos, on cèderait à Bizerte alors que l'on ne cède par à Berlin…

La déception de Rambouillet
Que s'était-il passé à leur dernière rencontre qui était aussi la première entre les deux hommes, et comment peut-il se faire que l'esprit de Rambouillet enfantait cinq mois plus tard, un guet-apens qui fait six cents morts? Bourguiba était revenu enchanté d'avoir dîné en tête à tête avec le général, honneur qui ne fut fait à aucun autre Chef d'Etat, et d'avoir pu parler longuement de l'avenir du monde et des grands problèmes planétaires, lui, le président d'une petite nation de trois millions d'habitants à l'époque, avec celui qu'on donne pour le plus prestigieux des hommes d'Etat de l'époque.
Mais Masmoudi qui accompagnait «le Combattant Suprême» et qui avait patronné obstinément cette rencontre avec l'homme du 18 juin, s'était montré pessimiste.
Imaginez-vous ce qui a pu se passer, conférait-il peu de temps après. Bourguiba a parlé presque tout le temps, De Gaulle se contentant d'opiner du bonnet et lâchant quelques phrases de temps à autre. Masmoudi voulait dire que les entretiens n'avaient pas été «constructifs». La façon enthousiaste du président tunisien et le verbe olympien du Général De Gaulle s'étaient trouvés en présence sans qu'un ordre du jour méthodique ait été sérieusement débattu. La cigale méditerranéenne avait chanté alors qu'il eut fallu être un peu plus fourni. En ce qui concerne la revendication tunisienne sur le morceau de Sahara voisin des puits de pétrole d'Edjelé, De Gaulle aurait lâché un: «Vous verrez cela avec les diplomates» bien dans son style. Dans l'oreille de Bourguiba, la phrase avait le sens d'une acceptation.
A propos de Bizerte, c'est De Gaulle qui aurait entendu le Combattant Suprême dire «Je laisse en sommeil la question de Bizerte jusqu'à la fin de la guerre d'Algérie pour ne pas vous gêner…». On s'était compris. Mais on ne s'était pas bien entendu. Tout de suite après Rambouillet, Masmoudi disait à Bourguiba: «Envoie moi au diable, nomme moi ambassadeur à Paris ou au Kamtchatka, j'en ai assez». Il jugeait que la réconciliation franco-FLN était impossible et par conséquent tout ce qu'il avait misé en tant que leader du «parti français» était perdu. Masmoudi, dans l'entourage de Bourguiba, était à peu près le seul avec Béchir Ben Yahmed animateur d'«Afrique Action» à risquer sa carrière sur l'alliance française. Tous les autres étaient contre Masmoudi qui a été envoyé là où il souhaitait au diable, ou plus exactement chez le diable, il est parti en mission en Chine…

La raison arabe
La position de Bourguiba n'était tenable que dans la mesure où le FLN acceptait d'y souscrire de bonne grâce, suivant la formule «décolonisation mais association». Or, au début de juillet 1961, les jeux sont faits à Evian, on ne s'est mis d'accord sur rien. A Alger, on tuc toujours. On fera peut être du contentieux à Lugrin mais on y fera peu d'association. Le temps presse, car le premier août 1961, le Conseil national de la résistance algérienne va se réunir à Tunis. Bourguiba peut craindre qu'y soit décidée l'exclusion des modérés de ceux que l'on appelle «les De Gaullistes» du GPRA. En termes clairs, Farhat Abbès pourrait bien «sauter». En tout cas, l'aréopage prendra acte qu'ils ont perdu la partie. Le GPRA va échapper définitivement à l'influence de Bourguiba qui a joué De Gaulle, la mauvaise carte. Et Bourguiba va se trouver seul. Il est brouillé avec Nasser, qu'il a accusé publiquement de vouloir le faire assassiner. Avec la Ligue Arabe où la Tunisie n'a pas siégé pendant trois ans. Avec le Maroc, au baptême de la Mauritanie, ex-colonie française dont les Marocains disent qu'elle fait partie de leur territoire, la France était marraine, mais le parrain était tunisien. Masmoudi représentait Bourguiba. Si le regroupement est décidé par De Gaulle, la Tunisie francophone va se trouver prise entre une Algérie indépendante anti-française, capitale Constantine, et une Libye pro-nassérienne, cela serait peut-être la fin de Bourguiba en tant qu'inspirateur de la politique tunisienne. Le tribun qui enivra si souvent la foule de sa parole sur la Place des Moutons, au bord de la Médina, sera toujours le glorieux Combattant Suprême qui sut arracher aux Français l'indépendance de la patrie, mais il faudra qu'il règne sans gouverner. Ses erreurs auront prouvé qu'il n'est plus de son temps. L'Afrique du Nord quitte tout à fait l'image ensoleillée et bon enfant que les Français en avaient gardé, le vent d'Est l'assombrit et notre Bourguiba qui aurait fait un imbattable candidat sur une liste radicale socialiste à Toulouse, ne trouve plus sa place dans le nouveau monde. Il n'a pas, au fond de son cœur assez renié le passé. Il a souvent craint de finir en potiche…

La raison intérieure
Autour de lui, des hommes le guettent eux qui, n'attendent rien du passé français de la Tunisie et n'ont jamais approuvé sa politique que du bout des lèvres: Taïeb Mehiri, le mieux placé, (le ministre de l'Intérieur), n'oublie pas ses prisons françaises, où il se souvient d'avoir été maltraité. Cet homme de physique ingrat issu de la Fédération Destourienne de La Marsa qui en tant que Maire de cette ville couvrit l'ordre de démolir le fameux mur de l'ambassade de France, source d'un long malentendu avec Paris, tient en main «l'appareil du parti» c'est-à-dire la réalité secrète du pouvoir. Il inspire «les jeunesses destouriennes» qui fourniront l'effectif des volontaires envoyés à Bizerte et il a sous ses ordres la Garde Nationale, force polico-militaire distincte de l'armée. C'est Mehiri qui nommera à Bizerte, dès les premiers coups de feu, un de ses amis intimes, plus dur que Ben Lamine, le gouverneur en titre, qui s'appelle Hédi Mokkadem et qui fut déjà délégué au gouvernorat du Kef pendant l'affaire de Sakiet. Pas plus que Mehiri, l'autre «coming man» du sérail tunisien, Mongi Slim n'a pas souhaité l'alliance française. Il était comme le rival de Bourguiba au moment de la prise du pouvoir et du retour triomphal à Tunis. Nommé au poste-clé, à l'Intérieur, il s'oppose fréquemment à Bourguiba qui lui reprochait de nommer des gouverneurs (les préfets) à sa dévotion pour noyauter l'administration à son profit. Pour éloigner ce descendant d'une grande famille turque d'origine grecque qui a de l'obstination, de l'habilité et du sang-froid, Bourguiba le nomma à l'ONU, il en revient en force. Il en est devenu un des premiers personnages et on le donne comme le successeur d'Hammarskjöld. Il a maintenant la classe internationale, tels sont les deux hommes qui serrent Bourguiba de près. Hostiles au parti français, ils en ont constaté la faillite. C'est aussi pour pouvoir rester leur chef que Bourguiba a attaqué Bizerte.

La raison Sahara
Il s'attaqua en même temps au Sahara. Il lançait ses marcheurs volontaires de la mort vers la borne 233. Dans ces solitudes grandioses et caillouteuses où se croisent les frontières du Sahara français du Sud de la Tunisie, et du Fezzan tripolitain, se cache une autre réponse à notre question: pourquoi Bizerte? Les experts pétroliers estiment que les entrailles du bout du Sahara, réclamé par les Tunisiens autour de la borne 233, contiennent 60% des réserves de l'huile saharienne. C'est le trésor de l'Atlantide. Rien ne prouve que la FLN, au nom de la fraternité magrébine, accepte à la fin du compte d'en faire cadeau à la Tunisie. On peut faire un cadeau, mais on n'est pas tenu à donner sa fortune.
D'autant plus que les dirigeants du FLN n'oublieront jamais que Bourguiba a fait campagne chez les Etats riverains du Sahara pour la thèse d'un Sahara «bien commun de toute l'Afrique» contre leur principe sacré du Sahara, partie intégrante de la patrie algérienne. Les dirigeants du GPRA considèrent comme un coup de poignard dans le dos le communiqué tuniso-malien qui annonçait l'entente de Bourguiba et de Modibo Keïta sur le caractère africain du Sahara. C'est que Ben Bella a dit sans ambages au chargé d'affaires tunisien à Paris, Tahar Belkhodja, qu'il avait convoqué en son château de Truquant où il est encore prisonnier, mais toujours ministre du FLN. Il exigea des excuses officielles et les obtint. Quand Bourguiba envoie ses troupes prendre possession de la bonne 233, symbole de la revendication tunisienne, il attaque le territoire français, mais plus encore le FLN dans ses espoirs et ses principes. Il ne peut le faire qu'en revendiquant durement Bizerte du même coup. Sinon il passerait aux yeux du FLN et du monde arabe comme un simple agent de la politique française, voilà encore une réponse à notre pourquoi.

Le message sans réponse
En somme Bizerte était le parachute de Bourguiba. Lancé en plein vide politique pour avoir parié à tort sur le succès de De Gaulle en Algérie, l'habile homme avait Bizerte pour se rattraper. En réclamant le remboursement immédiat de ce crédit qu'il faisait au colonialisme français depuis l'indépendance et le réclamant à coup de canons, le parachute s'ouvrait et voilà Bourguiba redevenu le Combattant Suprême, l'égal des révolutionnaires algériens à qui il lança dans son discours d'appel aux armes cette phrase qui en dit long «Pendant que nous croupissons dans les prisons françaises, il en est parmi vous qui se demandaient encore s'ils étaient africains ou européens». Avant de tirer le cordon, Bourguiba envoya un messager et un message à De Gaulle pour le presser de lui donner satisfaction sans qu'il ait à combattre. Abdallah Farhat, Directeur de son Cabinet, est sans doute l'homme en qui le Président tunisien a le plus confiance. Farhat pénétra dans le cabinet de travail du général le 7 juillet 1961. De Gaulle le reçut tout courtoisement et chaussa ses lunettes pour lire la lettre de Bourguiba, attentivement sans mot dire. Il s'enquit ensuite de quelques éclaircissements que Farhat lui donna. Puis le Tunisien demanda très respectivement, s'il pouvait d'ores et déjà emporter une première réponse à son maître à Tunis. De Gaulle répondit qu'il ferait connaître sa réponse au Président. Cela avait duré un quart d'heure. Alors que le temps pressait, Bourguiba qui voulait un résultat avant l'ouverture des pourparlers de Lugrin, ladite réponse ne devait arriver que beaucoup plus tard, et par voie diplomatique classique. Bourguiba s'attendait tout naturellement à recevoir un messager choisi dans l'entourage de De Gaulle. Personne ne vint. Il en fut mortifié. Il y avait du mépris dans ce silence. On le sentit dans l'entourage de Bourguiba. Le Président tunisien perdait la face une seconde fois, comme il l'avait perdue lorsque De Gaulle avait refusé de recevoir son fils ambassadeur à Paris porteur d'un autre message en septembre 1960. Il avait espéré que De Gaulle lui répondrait à travers son discours télévisé du 12 juillet. Le message apporté par Abdallah Farhat avait été tenu secret jusqu'alors. De Gaulle pouvait donc «octroyer» Bizerte dans son discours: nul n'aurait su qu'on le lui avait demandé d'une manière instante six jours avant. Bourguiba se mit à l'écoute devant son transistor, il crut que tout marchait bien quand De Gaulle s'écria «La France a épousé son siècle…». Il écouta jusqu'au bout de plus en plus déçu. La France épouserait, mais ne mettrait pas Bizerte dans la corbeille. Rejeté dans les rangs des équipes de la hargne et de la rogne, Bourguiba, ulcéré, publiera le message secret «contrairement aux usages diplomatiques» et déclencha l'opération. Le sang allait couler entre les Français.

En conclusion
Le Combattant Suprême, bien qu'il ne soit pas dispensé du principe que «l'erreur est humaine» a laissé un bilan de trois décennies de militantisme excédentaire. Il était doté d'un mental hors du pair, d'une éducation et d'une culture au top qui lui permettaient de tirer son épingle du jeu aux moments les plus critiques pour le salut de son peuple. Il demeura toujours un symbole dans les cœurs des Tunisiens et Tunisiennes. Comme preuve palpante, la célébration du 11ème anniversaire de son décès en fanfare en cette ère de révolution du peuple…


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