Le Fond vert pour le climat sera sur l'agenda des travaux de l'OMC et de l'OMI pour atterrir au Brésil lors du sommet mondial RIO + 20. Dali Najah présente que parmi les grand défis qui posés aux négociations à Durban, en Afrique à la 17ème conférence des parties contraintes (COP17) à la convention des nations unies sur les changements climatiques figurent au moins trois points à savoir la réduction des émissions de gaz à effet de serre de moitié d'ici à 2050 si l'on veut limiter la hausse des températures à 2°C comparé au niveau préindustriel Selon le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), la création d'un vraie mécanisme de transfert des technologies propres vers les pays du sud.
Selon Dali Najeh, malgré le consensus autour de la question de la création d'un fonds verts pour aider les pays les plus vulnerables à s'adapter aux changements climatiques, ce fonds trouve la peine de sortir des ténèbres. En effet, d'où doit-on trouver l'argent.
Voila selon une note consultée par Dali Najeh, un projet de texte a été distribué aujourd'hui qui propose qu'on peut prélever l'argent sur l'industrie maritime pour alimenter ce "Fonds vert pour le climat" et que l'Organisation maritime internationale (OMI) pourrait se charger de sa mise en place.
Le texte, que propose que l'argent prélevé via des "actions spécifiques" visant à réduire les émissions polluantes issues des carburants des navires pourrait alimenter ce fonds. Cependant, de nombreuses délégations doutent d'un accord sur ce projet. Les émissions venant du commerce maritime international représentent 3,3% des émissions de CO2 et pourraient augmenter jusqu'à 250% en 2050 si aucune action n'est prise pour les réduire. Il faut dire, si décision voit le jour, selon des estimations recueillies par Dali Najeh, le mois dernier, l'ONG Oxfam et le Fonds mondial pour la nature (WWF) ont proposé une taxe carbone de 25 dollars par tonne de carburants utilisés par les navires, ce qui pourrait générer 25 milliards de dollars par an à partir de 2020.
Il importe de noter que plusieurs propositions de ce genre ont été formulées auparavant pour alimenter ce fonds, qui doit réunir 100 milliards de dollars par an à partir de 2020, telles que le prélèvement d'un certains pourcentage sur les ventes des émissions de carbone via le mécanisme de développement propre (MDP), via le transport aérien. Quoi à chaque conférence une nouvelle idée qui est enterrée avant de clôturer les réunions.
Tout cela d'après l'expérience vécue par Dali Najeh lors du dernier sommet mondial RIO + 10 sur le développement durable qui s'est tenu à Johannesburg en 2000, l'ensembles des questions posées lors de cette conférence Durban y compris le fonds verts, et les autres objectifs seront sur la table du prochain sommet mondial sur le développement durable prévue dans la métropole brésilienne en juin prochain et prend comme thème principale l'Economie verte.
Mais j'espère que ces propositions n'alourdiront pas encore l'économie des pays du sud dans les flottes maritimes durent depuis mille neuf cent tranquille.