Dans le souci de promouvoir le secteur de santé en Tunisie et surtout pour les enfants, un nouveau centre pour les autistes vient de naître récemment à Monastir, et ce, dans le but d'accueillir et prendre en charge cette catégorie d'enfants aux besoins spécifiques. Ce centre est le deuxième après celui de Hammam-Sousse que l'Association tunisienne pour la promotion de la santé mentale (ATPSM) a créé dans la région. Notons que ledit centre accueillera en première étape, à partir du 15 septembre prochain, des enfants de la tranche d'âge de 3 à 16 ans et prendra en charge un groupe de 12 pensionnaires âgés entre 3 et 5 ans avec une présence occasionnelle de 5 autres enfants. Cette stratégie sera utilisée dans le centre pour enfants autistes en vue d'aider l'autiste à se situer dans le temps et dans l'espace. Aussi, l'enfant sera soumis à une analyse appliquée du comportement (AB) et ce, en vue d'assister l'enfant autiste à mieux explorer le monde qui l'entoure. En plus, des séminaires de formation seront organisés par le centre pour démontrer aux parents la conduite à adopter face à un enfant autiste au niveau de la sensibilisation et de la prise en charge de la maladie. L'Association tunisienne pour la promotion de la santé mentale (ATPSM) a publié, à cet effet, un ouvrage en langue arabe intitulé «L'autisme, ses symptômes, ses types, son diagnostic et ses causes». Ce livre contient des informations pratiques concernant les parents et les éducateurs qui sont invités à mieux comprendre et communiquer avec l'enfant autiste. Il est important de signaler que l'autisme dont les symptômes apparaissent dès l'âge d'un an, se distingue par des troubles profonds de la communication et de l'interaction sociale et par des comportements stéréotypés. En plus, les autistes présentent un retard de langage au niveau de la communication et du comportement. Cette maladie apparaît généralement à l'âge d'un an et demi ou deux ans, et ce, à travers le dysfonctionnement auditif et neurologique ou de maladies génétiques. Mais, il y a toujours dans le monde des enfants qui naissent autistes. En somme, si on ne peut pas trouver des solutions pour ceux qui portent la maladie à la naissance, on peut, néanmoins, se permettre de nourrir des espoirs de grandes améliorations pour ceux qui sont victimes de cette maladie après la naissance.