Alors que les opérations militaires inhumaines et génocidaires israéliennes se poursuivent dans la bande de Gaza, le groupe allemand Lufthansa a annoncé, mardi 4 juin, une nouvelle prolongation de la suspension de ses vols vers Tel-Aviv, désormais effective jusqu'au 22 juin inclus. Cette décision intervient dans un contexte sécuritaire toujours tendu, près de huit mois après le début de la guerre. Dans un communiqué bref, Lufthansa a confirmé que toutes les liaisons vers et depuis Tel-Aviv restent annulées jusqu'au dimanche 22 juin, prolongeant ainsi une suspension initialement prévue jusqu'au 15 juin. Le groupe, premier acteur du transport aérien européen, regroupe notamment Swiss, Austrian Airlines, Brussels Airlines, Eurowings et ITA Airways, récemment intégrée à son portefeuille. Depuis l'éclatement du génocide dans la bande de Gaza, Lufthansa a ajusté à plusieurs reprises son programme de vols, en fonction des développements géopolitiques dans la région. Plusieurs compagnies aériennes internationales ont, elles aussi, adapté leurs dessertes vers Israël, invoquant des raisons de sécurité aérienne et de sûreté du personnel. En parallèle, Air France a repris ses vols vers Tel-Aviv le 27 mai dernier, tout en précisant suivre « en permanence les développements géopolitiques dans la zone afin de garantir le plus haut niveau de sûreté et de sécurité en vol ». La compagnie française reste l'une des rares en Europe à avoir rétabli une liaison régulière avec Israël. Cette divergence d'approche illustre les différences d'évaluation du risque par les grands transporteurs européens, dans un climat de tensions persistantes au Moyen-Orient. À ce jour, aucune attaque directe contre l'aéroport Ben-Gourion n'a été signalée, mais les alertes fréquentes et l'évolution imprévisible de la situation sur le terrain incitent à la prudence. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!