Après trois jours d'intenses recherches, le corps de la petite Mariem, disparue en mer au large de Kélibia, a été retrouvé dans la région de Béni Khiar, à environ 30 kilomètres du lieu initial de l'accident. Le plongeur Khitem Nasser, membre de l'équipe nationale de plongée et participant actif à l'opération de recherche, a confirmé ce mardi la triste nouvelle. Dans une intervention sur les ondes de « Jawhara FM », il a précisé que le corps de la fillette avait été repéré en mer grâce à la vigilance de pêcheurs locaux, en coordination avec les unités de la Garde nationale maritime. Le courant marin aurait entraîné le corps de la petite victime depuis la plage d'Aïn Grenz, où elle avait disparu, jusqu'à la région de Béni Khiar. Son corps aurait passé trois jours au fond de l'eau avant de refaire surface dans la soirée du troisième jour, a expliqué Nasser. Des moyens exceptionnels déployés Le plongeur a souligné que la journée de lundi avait été particulièrement intense en termes de mobilisation. L'opération de recherche a bénéficié du soutien de divers corps de sécurité et de secours : Garde nationale maritime et terrestre, unité aérienne, protection civile, ainsi que l'armée navale. Des moyens technologiques avancés, dont des drones, ont été utilisés pour tenter de retrouver la fillette disparue. Dès les premières heures de la disparition, les unités de la Garde nationale ont découvert la bouée en caoutchouc à 14 km du point de départ, un indice précieux pour orienter les opérations. Une collaboration humaine et technique Khitem Nasser a également indiqué avoir recueilli directement des informations auprès du père de Mariem afin de mieux cerner les circonstances de l'accident et affiner les recherches. Il a salué l'engagement des plongeurs volontaires qui se sont joints à l'opération en collaboration avec la protection civile. Un appel à la prudence Dans un message adressé aux familles, le plongeur a tenu à mettre en garde contre l'utilisation des bouées gonflables, qu'il juge dangereuses pour les enfants comme pour les adultes. « Il faut impérativement éviter leur usage pour prévenir de tels drames », a-t-il insisté. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!