Rachid Zaghdoudi, suprviseur à l'hôpital régional de la ville de Aïn Draham a lancé un cri de détresse, lundi 6 février 2012, en raison de l'interruption du trafic au niveau de la route reliant la région à Jendouba. Le blocage de la route à cause de la neige a empêché l'évacuation des patients vers l'hôpital de Jendouba. Deux cas urgents de malades qui devaient être transférés dont une femme qui doit accoucher, a-t-il précisé, ajoutant que “les militaires ont indiqué qu'ils ont besoin d'une heure au moins pour dégager la route”, “pour le moment, aucune perte en vies humaines n'a été enregistrée parmi les malades souffrant d'insuffisance rénale astreints à des séances d'hémodialyse, a précisé M. Rachid Zaghdoudi, affirmant que “la situation peut s'aggraver et il y a un besoin immédiat d'une ambulance pour évacuer les malades “. Selon les sources de TunisieNumérique, la situation s'est dégradée. Plus de 200 voitures sont bloquées à Aïn Draham, au niveau du complexe sportif, à cause de la neige. Les gens sont “piégés” dans leurs voitures depuis hier, dimanche 5 février 2012. “Une catastrophe s'annonce quand on sait que le niveau de la neige a presque atteint 1 mètre et que les chutes de neige se poursuivent. Les engins pour dégager la route n'ont pas pu atteindre la ville, il n' y a ni aliments pour se nourrir, ni gaz pour se chauffer”, témoigne un habitant de la zone. Ni les ONG ni la société civile ne peuvent intervenir pour faire face à la catastrophe. C'est l'Etat qui doit intervenir et utiliser des hélicoptères pour évacuer les gens et les malades pour les hôpitaux.