Un sondage récemment publié par l'Institut israélien d'études sur la sécurité nationale (INSS) révèle une chute marquée de la confiance des citoyens israéliens dans leur gouvernement, leur armée et leur Premier ministre. Ce recul intervient dans un contexte de frustration croissante liée à l'échec du gouvernement à conclure un accord pour la libération des otages détenus dans la bande de Gaza. Selon les résultats de ce sondage, seuls 30 % des Israéliens déclarent encore faire confiance à Benyamin Netanyahou, accusé de crimes de guerre par la Cour pénale internationale. La confiance dans le gouvernement israélien chute à 23 %, tandis que 52 % des personnes interrogées considèrent que l'exécutif est responsable de l'échec des négociations sur un échange de prisonniers. L'armée conserve une image forte, mais en déclin Si 77 % des Israéliens déclarent encore faire confiance à leur armée, ce chiffre est en net recul par rapport au mois de mai, où le taux de confiance atteignait 83 %. Le chef d'état-major Eyal Zamir recueille 62 % d'opinions favorables, mais son approche militaire est remise en cause par une majorité des sondés : * 61 % estiment que les opérations militaires actuelles ne permettront pas de récupérer les otages, * seuls 25 % croient en la capacité de l'armée à vaincre le Hamas tout en libérant les captifs. Des images choquantes et une pression croissante La diffusion par la résistance palestinienne de vidéos montrant deux otages israéliens détenus à Gaza a provoqué une onde de choc dans l'opinion publique israélienne. Ces images ont ravivé les critiques contre la gestion de la guerre par le gouvernement Netanyahou, et renforcé les appels à une solution politique négociée avec le Hamas. Des manifestations massives ont éclaté à Tel Aviv et dans plusieurs villes, exigeant un accord immédiat pour la libération des otages. Selon les estimations israéliennes, 50 citoyens israéliens seraient encore à Gaza, dont environ 20 seraient vivants. En parallèle, plus de 10 800 Palestiniens sont incarcérés dans les prisons israéliennes, souvent dans des conditions dénoncées comme inhumaines par des ONG et médias locaux : torture, privation de soins, et malnutrition sont régulièrement signalés, avec plusieurs décès documentés. Des négociations au point mort Le Hamas a affirmé à plusieurs reprises sa volonté de libérer les otages israéliens en une seule vague, en échange d'un cessez-le-feu durable, du retrait de l'armée israélienne de Gaza et de la libération des détenus palestiniens. Cependant, le Premier ministre Netanyahou, premiere responsable du génocide à Gaza, refuse ces conditions et continue d'exiger, entre autres, le désarmement total des factions de la libération palestiniennes, tout en préparant une reprise du contrôle militaire intégral sur Gaza, une position qui bloque tout progrès. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!