Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué hier, jeudi 21 août, une visite non annoncée à l'hôpital La Rabta de la capitale, où il s'est enquis du fonctionnement de l'établissement et des conditions d'accueil et de prise en charge des patients, notamment au service des urgences. Au cours de cette visite, le chef de l'Etat s'est entretenu avec plusieurs cadres médicaux et paramédicaux, écoutant leurs préoccupations. Il a insisté sur l'importance de respecter le droit de chaque citoyen à se faire soigner, en particulier dans les situations d'urgence, sans que cela ne soit conditionné par une procédure administrative préalable ou une exigence financière. Le président a déclaré : « Lorsqu'un citoyen arrive dans un état d'urgence, notre devoir est de l'accueillir et de le soigner immédiatement. Il n'est pas acceptable qu'on demande à un patient de payer avant de recevoir des soins. C'est au médecin d'évaluer la situation et de décider si une intervention immédiate est nécessaire. Les démarches administratives et l'aide financière viennent ensuite. » Il a souligné que la santé de l'être humain est une priorité et ne peut être soumise à des conditions matérielles ou administratives. Kaïs Saïed a également évoqué certains incidents survenus dans plusieurs régions, dont le gouvernorat de Gafsa, affirmant qu'il est impératif d'éviter la répétition de telles pratiques qu'il a qualifiées d'inacceptables. Le chef de l'Etat a insisté sur le fait que la dignité du citoyen tunisien commence par la garantie de son droit aux soins, ajoutant que la réforme du système de santé doit se fonder sur l'égalité et l'équité dans la prestation des services. Il a enfin appelé à lever les entraves bureaucratiques susceptibles de mettre en danger la vie des citoyens. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!