The liveblog has ended. No liveblog updates yet. Selon le quotidien New York Times, l'administration américaine est gagnée par une vive inquiétude face à la possibilité d'un retrait du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou de l'accord de cessez-le-feu en vigueur dans la bande de Gaza. Des responsables américains ont confié au journal que la Maison-Blanche multiplie les efforts pour empêcher Netanyahou de relancer les hostilités. Ces démarches sont menées par le vice-président américain JD Vance ainsi que par les émissaires spéciaux du président Trump, Steve Witkoff et Jared Kushner. Une trêve fragile sous surveillance américaine Un haut responsable de la Maison-Blanche a affirmé que Donald Trump reste convaincu que les dirigeants du mouvement Hamas « sont désormais prêts à poursuivre les négociations de bonne foi ». Il estime que l'attaque récente contre des soldats israéliens serait le fait d'éléments isolés, non alignés sur la direction du mouvement. Le président américain aurait même évoqué un « début de rébellion » au sein du Hamas, parlant de combattants « plus actifs que prévu ». Toutefois, Trump a averti que les Etats-Unis « laisseront Israël détruire le Hamas » si celui-ci venait à violer le cessez-le-feu. Escalade militaire et tensions politiques Parallèlement, l'armée israélienne a mené, avant-hier, une série de frappes aériennes sur plusieurs sites de la bande de Gaza, justifiant ses actions par la mort de deux soldats et la blessure d'un troisième lors d'une attaque attribuée au Hamas. D'après un haut fonctionnaire cité par le New York Times, Witkoff et Kushner reconnaissent que « la situation est extrêmement sensible » et que « l'accord de Gaza demeure sous la menace constante d'un effondrement ». L'accord de Trump à l'épreuve Entré en vigueur le 10 octobre, l'accord de cessez-le-feu, élaboré sous l'impulsion du président Trump, prévoit un arrêt progressif des hostilités, un retrait échelonné de l'armée israélienne, un échange de prisonniers et un accès immédiat de l'aide humanitaire à Gaza. Mais, selon le Washington Post, JD Vance doit se rendre prochainement à Jérusalem pour discuter avec Benyamin Netanyahou des étapes suivantes de la mise en œuvre de ce plan. Ces discussions devraient porter notamment sur le déploiement d'une force multinationale dans la bande de Gaza et sur le désarmement des factions armées du Hamas. Un équilibre diplomatique précaire La chaîne israélienne Channel 12 a, de son côté, révélé que Witkoff et Kushner ont rappelé hier à Netanyahou qu'il pouvait « se défendre contre toute menace » sans pour autant compromettre la trêve en vigueur. Malgré ces assurances, Washington redoute que la pression politique interne en Israël ne pousse le Premier ministre à rompre un accord déjà fragilisé. Pour l'administration Trump, qui a investi son capital diplomatique dans ce plan, une reprise des hostilités à Gaza serait un revers majeur, tant sur le plan humanitaire que stratégique. En résumé, la trêve de Gaza, obtenue difficilement sous l'égide de Washington, demeure suspendue à un fil. Entre la méfiance des Israéliens, les divisions internes au Hamas et la complexité du terrain diplomatique, l'accord voulu par Donald Trump pourrait vaciller à tout moment — mettant en péril l'un des rares compromis obtenus après des mois de guerre. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!