The liveblog has ended. No liveblog updates yet. Un Prix Nobel de littérature que le président Donald Trump ne veut pas chez lui, aux USA. Une raison de plus de ne pas lui décerner, au grand jamais, le Prix Nobel de la Paix. Le célèbre écrivain nigérian Wole Soyinka a fait savoir que son visa pour les Etats-Unis a été supprimé. Il a sans doute été sanctionné pour ses prises de position récurrentes contre Trump et son administration. Washington ne pardonne rien depuis le retour du républicain aux affaires. Le même sort qui a frappé un chercheur français en mars dernier et qui frappera tous les étrangers en situation régulière qui auront le malheur de s'en prendre au « King Trump » (surnom dont l'ont affublé ses millions de concitoyens qui manifestaient le 18 octobre). En 2016 Soyinka avait déchiqueté sa Carte verte de résident aux USA, en signe de protestation contre la première élection du républicain. 10 ans après l'écrivain nigérian est toujours aussi dur avec le président américain, qui entre temps s'est radicalisé. Le Prix Nobel de littérature pense que c'est son intransigeance qui lui a valu l'annulation de son dernier visa «non immigrant». Dans une lettre datée du 23 octobre 2025, le consulat des USA à Lagos l'a informé que son visa pour affaires ou tourismes est rayé des tablettes. «Je suis clairement banni des Etats-Unis», a clamé le Nigérian, qui a enseigné dans une pléthore de prestigieuses universités américaines. Les critères pour décrocher le précieux sésame se sont considérablement corsés ces derniers mois pour tous les ressortissants nigérians. Wole Soyinka a chargé sa barque en refusant mi-septembre dernier de déférer à une convocation des services consulaires américains, qui souhaitaient réexaminer sa demande de visa. Une procédure jugée humiliante par l'homme de lettres… Il ne s'était pas arrêté là, il avait exposé publiquement ses états d'âme en comparant Trump au sanguinaire dictateur ougandais Idi Amin Dada. Soyinka en a remis une bonne louche hier mardi 28 octobre en assénant qu'il pensait «faire un compliment» au président américain. «Il se comporte comme un dictateur, il devrait en être fier !», a lancé l'écrivain. Les représailles de la Maison-Blanche n'ont pas tardé. Abonnez-vous à la newsletter quotidienne Tunisie Numérique : actus, analyses, économie, tech, société, infos pratiques. Gratuite, claire, sans spam. Chaque matin Veuillez laisser ce champ vide Vous vous êtes bien abonné.e à notre newsletter ! Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!