Sur la Côte d'Azur, 126 migrants illégaux ont débarqué de Tunisie, suite à l'appel d'air provoqué par la chute de Ben Ali. Ils échouent souvent en centres de rétention. Mais ils sont ensuite remis en liberté après leur jugement. Mardi et mercredi, le tribunal administratif de Nice en a libéré cinq. Pour l'association Forum de réfugiés, qui œuvre au centre de rétention de Nice, cette faille dans le droit français est “une aubaine”. Mais la préfecture, de son côté, essaye tant bien que mal de stopper cet appel d'air. Elle devrait interjeter appel dans les jours qui viennent. L'arrestation mardi soir à la gare de Lyon d'une vingtaine d'étrangers clandestins, dont des Egyptiens, des Tunisiens et des Libyens, risque donc d'être stérile.