Le président provisoire Moncef Marzouki a été interpellé, samedi 3 mars 2012 à Kalâa Kebira dans le gouvernorat de Sousse, par une trentaine de Bourguibsites qui l'ont averti que face à la flambée des prix, il y a un fort risque de voir les gens regretter l'ancien régime de Ben Ali. Ces Bourgibistes qui l'ont apostrophé, lors de sa visite de l'hôpital “Habib Bayar” de Kalâa Kebira, lui ont également reproché d'avoir déclaré que la dictature a duré 55 ans en Tunisie ce qui fait inclure la période de règne du défunt président Habib Bourguiba alors qu'il devrait uniquement, selon eux, mentionner les 23 ans de l'ère du pouvoir de Ben Ali.