L'affaire du Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT ), reste un sujet brûlant sur la scène politique du pays. Malgré les déclarations des personnages politiques, les vraies causes du limogeage restent vagues et inavouées. Adnène Mansar, porte-parole de la présidence de la République, a affirmé à TunisieNumérique, le 23 juillet 2012, que le limogeage du Gouverneur de la BCT ne peut s'effectuer qu'en concertation avec les trois présidences. D'autre part, il ajoute que cette affaire ne peut être présentée à l'Assemblée Nationale Constituante (ANC), qu'après l'accord entre la présidence de la République et la présidence du gouvernement. De même, il souligne que la nomination du nouveau Gouverneur s'effectue de la même façon, c'est à dire à travers l'accord entre les trois présidences et la dernière décision revient à l'ANC. Ce qui parait étrange c'est que, dès la décision prise par la présidence de la République de limoger Mustapha Kamel Nabli, le Gouvernement a déclaré aussitôt que cette décision est en cours de discussion. En outre, Hamadi Jebali le chef du gouvernement provisoire avait déclaré qu'il n'a jamais donné son accord à Moncef Marzouki pour destituer Mustapha Kamel Nabli et que les seules discussions ont tourné autour du rôle du gouverneur de la BCT.