Plusieurs personnalités politiques et militants des droits de l'homme ont répondu présent, mercredi 22 août devant le Tribunal militaire de première instance de Tunis, pour apporter leur soutien à Ayoub Messaoudi, l'ancien conseiller du président de la République chargé de l'information qui comparait pour “atteinte à la dignité , à la renommée et au moral de l'armée”. Outre l'élu à l'Assemblée constituante Khamaïs Ksila, Neziha Rjiba connue sous le nom d'Oum Ziyad militante des droits de l'homme et Radhia Nasraoui membre du collectif d'avocat de la défense de ont participé à la manifestation de soutien à l'accusé. Dans une déclaration à TunisieNumerique, Radhia Nasraoui a reconnu l'existence d'un article qui interdit de critiquer les personnalités de l'armée, mais elle a indiqué que depuis la révolution du 14 janvier la liberté d'expression a pris une autre tournure et revêtue une nouvelle valeur. L'avocate de Ayoub Messaoudi a indiqué que rien ne doit plus limiter la liberté d'expression en Tunisie.