La présidente de l'organisation tunisienne de la lutte contre la torture Radhia Nasraoui a affirmé dans un débat diffusé sur Nessma TV que la torture est encore présente même après la révolution, et a indiqué que les cas de harcèlement se multiplient. Elle a déclaré que plusieurs individus se plaignent, chaque jour, contre les agressions qu'ils subissent, citant l'exemple d'une fille qui s'est plaint d'avoir été violée par deux agents de police à la zone d'Ain Zaghouan. Mme Nasraoui a terminé son intervention par un appel à “mettre fin à ces pratiques et à juger les impliqués dans des affaires de torture”.