Abou Iyadh, leader Des salafistes jihadistes en Tunisie, qui a défrayé la chronique ces derniers jours, an faisant faux bond sur faux bond aux forces spéciales de la police qui tentaient de l'appréhender. Il a en effet échappé à la descente des policiers venus le cueillir chez lui au décours des évènements de l'ambassade américaine, vendredi, à Tunis. Par la suite, il a poussé le bouchon un peu plus loin, lundi 17 septembre, en tenant un prêche enflammé, et préalablement annoncé, dans une mosquée du centre de la capitale. Ce jour là, les forces de l'ordre descendus en masse, l'ont encerclé à l'intérieur de la mosquée et semblaient bien déterminés à le choper. Mais au dernier moment, les agents ont reçu l'ordre de se retirer pour le laisser repartir sans être inquiété. Ce jeu de cache-cache semble s'installer dans la durée, vu que selon des témoins oculaires, Abou Iyadh aurait été aperçu, attablé à un café, du côté de la mosquée El Kods de la cité El Khadhra, en compagnie de quelques uns de ses fidèles.