Le président provisoire de la république Moncef Marzouki a affirmé que les salafistes jihadistes menacent essentiellement l'image de la Tunisie et représente un danger au niveau des relations internationales de la Tunisie. Dans un discours lors de la séance inaugurale du 2ème sommet 5+5 des chefs d'Etat et de gouvernement des pays du bassin occidental de la Méditerranée à la Valette, Moncef Marzouki a cité comme exemple l'attaque qui a eu lieu le 14 septembre 2012 contre l'ambassade américaine de Tunis et qui a fortement ébranlé les relations entre Tunis et Washington. Il a, par ailleurs, déclaré que les salafistes jihadistes ne représentent pas un danger pour les tunisiens puisque le peuple tunisien est modéré et que les forces politiques sont d'accord pour « bâtir» un état démocratique, soulignant la nécessité et le devoir de l'Etat à faire face à la violence. Le président Mrazouki a également affirmé que les pays européens n'ont aucun problème avec les régimes islamistes mais craignent l'extrémisme représenté par les salafistes. Seule une certaine partie des islamistes refusent le jeu de la démocratie et nourrissent l'espoir d'instaurer le califat, a-t-il indiqué.