Tweet Share LA VALETTE (TAP/ Sofien Manaï) - Le président de la République provisoire Moncef Marzouki a relevé, vendredi, à La Valette qu"il est nécessaire de donner un nouvel élan au Dialogue 5+5". Le président Marzouki qui s'exprimait, vendredi, à l'ouverture du sommet 5+5 des chefs d'Etat et de gouvernement des pays du bassin occidental de la Méditerranée, a estimé que "la sécurité en Europe est tributaire de la sécurité en Méditerranée". "L'Europe est notre destin", a-t-il soutenu soulignant que les pays européens "vont trouver de nombreuses opportunités dans la région". "Nous avons un besoin pressant en matière d'infrastructure et ce sera un stimulus aussi pour l'économie européenne", a-t-il noté, citant un projet pour relier les systèmes de production d'énergie solaire tunisiens aux réseaux européens. Les opportunités de coopération et de solidarité dans les pays de l'Europe et du Maghreb peuvent aider à surmonter les difficultés actuelles auxquelles nous sommes confrontées, a-t-il estimé, appelant à mettre fin à la violence et à consolider les valeurs démocratiques. "Pour la première fois de notre histoire, nous partageons les valeurs de la démocratie", s'est réjoui le président Marzouki, lors de la cérémonie d'ouverture du premier sommet 5 +5 depuis neuf ans. Le Forum 5+5 avait été lancé à Rome en 1990. Il a souligné que la Tunisie est engagée, de plain-pied dans la bataille de transition économique et démocratique et continue d'avoir le souci de préparer l'avenir avec ses partenaires de la Méditerranée. "La Méditerranée n'est pas une frontière qui nous divise mais un pont qui nous unit tous", a-t-il déclaré devant Les chefs d'Etat et de gouvernement de cinq pays européens (France, Italie, Espagne, Portugal, Malte), ainsi des pays du Maghreb (Libye, Algérie Maroc, Mauritanie) Sur un autre plan, M. Marzouki a assuré que les institutions de l'Etat ne sont pas menacées par les islamistes extrémistes. La Tunisie n'a pas basculé dans "l'escarcelle de l'islamisme, mais dans celle de la démocratie" a-t-il avancé assurant que les salafistes ne constituent « aucun danger » pour la Tunisie. Tweet Share Suivant