Suite au décès de Nasr Ben Amor, hier au soir à l'hôpital régional de gafsa, et vu que le défunt était en grève de la faim devant le siège du Groupement Chimique Tunisien, entreprise d'où il avait été renvoyé. TunisieNumérique a contacté l'activiste Adnène Hajji, « Le lion des mines » de son surnom, qui a bien voulu nous donner son opinion de l'affaire qui risque d'embraser toute la région. Pour Adnène Hajji, Gafsa vit dans une situation de « non-Etat » où l'Etat n'existe pas et le gouvernement en est absent, ou, au mieux, gère les affaires régionales par du mépris et de l'indifférence (Hogra). Adnène Hajji déclare que la ville est actuellement calme, mais prévient qu'il s'agit du « calme qui précède la tempête ». Il avertit le gouvernement que s'il ne veut pas s'occuper de la région, « c'est la région qui va s'occuper de lui » ! En attendant, il déclare que la région reste calme pour « économiser son énergie » !