Plusieurs jeunes ont bloqué, mercredi 10 octobre, la route reliant le quartier de l'Intilaka à la ville de Bizerte au niveau du terminus du métro où des regroupements de citoyens coincés par la grève des agents de la société de transport Transtu, sont perceptibles. Des objets hétéroclites ont été dressés sur la route par les jeunes obligeant les conducteurs à bifurquer en faisant de longs détours pour poursuivre leur chemin a constaté un journaliste de TunisieNumerique. La tension étaient perceptible au sein des usagers des transports publics excédés de ne pouvoir se rendre à leur travail. Les taxis étaient submergés par la demande subite d'un grand nombre de citoyens voulant se rendre à leur travail. Même les taxis collectifs ont été sollicités au-delà de leurs capacités et on pouvait apercevoir des véhicules surchargés à craquer de voyageurs entassé les uns sur les autres. Aucune présence sécuritaire n'était perceptible au niveau du barrage dressé par les jeunes à l'Intilaka où les citoyens sont livrés à eux-mêmes et imposent leur lois. Des informations concordantes ont fait état d'un grand désordre au niveau de la station de métro de la République où les citoyens bloqués sont aussi livrés à eux-mêmes. La situation est similaire au niveau du terminus des bus de Bab El Khadhra où les usagers s'acharnent sur les taxis et autres moyens de transport clando sans pouvoir tous la chance de se rendre à leur travail. Par ailleurs, le trafic des trains de la banlieue nord a repris depuis une heure tandis que les conducteurs des bus et des métros sont toujours en grève a indiqué Hayet Chamtouri chargé de l'information de Transtu sur les ondes de Mosaïque FM. Les chauffeurs des bus et des métros de la Transtu ont entamé une grève ouverte en signe de solidarité avec l'un de leurs collègues qui a été agressé et humilié, selon la même source. Le chauffeur en question, et à la grande surprise de ses collègues, a été arrêté. Ils affirment qu'ils poursuivront leur grève jusqu'à sa libération.