A sa sortie de la clinique d'Ennasr, où elle venait de se faire agresser par des partisans du front populaire, alors qu'elle était venue s'enquérir de l'état de feu Chokri Belaïd, Sihem Ben Sedrine était dans tous ses états. Elle avait de la peine à cacher son émotion et sa tristesse. Approchée par le correspondant de TunisieNumérique, elle a déclaré qu'elle était triste pour la Tunisie. Elle a précisé qu'elle était, surtout, triste pour ce qui s'était passé à Chokri Belaïd ? Elle a déclaré que c'était la chose la plus grave qui soit jamais arrivée à la Tunisie. Elle s'est, cependant, fait apostropher par les passants qui lui reprochaient de vouloir défendre les nahdhaouis, qui sont pointés du doigt comme étant les responsables de l'assassinat de feu Belaïd. Elle a alors répondu qu'elle n'a jamais pris leur défense, et que tout ce qui se disait dans ce sens n'est que campagne de calomnie fomentée contre sa personne !