Lors de la séance d'audition à l'Assemblée Nationale Constituante, le ministre de la justice Nadhir Ben Ammou est revenu « juridiquement » en détails sur les affaires de terrorisme et sur les affaires liées aux salafistes. Ces affaires sont répertoriées en affaires terroristes et affaires salafistes. Affaires salafistes Concernant les affaires des salafistes, il existe des affaires de droit commun comme notamment les événements de l'ambassade américaine en Tunisie, recrutement des djihadistes pour la Syrie, atteinte du drapeau tunisien, les évènements d'Al Abdellia, les attaques à l'encontre des vendeurs de boissons alcoolisées et incendies des camions transportant des boissons alcoolisées, blocage des routes, appel au meurtre, incendie des districts de police. Ces personnes sont décrites comme notamment portant l'habit afghan, des salafistes ou en tant que « personne cagoulée ». Sur ce sujet, il a déclaré que certaines de ces personnes sont en état d'arrestation, d'autres en état de liberté ou en fuite. Des verdicts ont été rendus dans certaines affaires et d'autres sont en cours. Affaires terroristes Concernant les affaires répertoriées comme terroristes, certaines sont devant le juge et pour d'autres les verdicts ont dores et déjà été prononcés. Ces affaires concernent notamment la possession et trafic d'armes en relation avec Al-Qaïda, la bombe retrouvée dans un bus à Kairouan, événements de Bouchebka, terrorisme électronique, événements de la mosquée Ennour, événements de Mnihla, de Jebel Chaambi, de l'Aouina ou encore « la bombe de la mosquée de Kairouan ».