Dans un entretien accordé au journal « Assarih », le porte parole d'Ansar Chariaa, Bilel Chouachi a déclaré avoir été la cible de plusieurs menaces de règlement de comptes. « Bien que je n'ai jamais fait une déclaration incitant à la haine, je suis visé » a-t-il affirmé. Bilel Chaouachi a, dans un autre registre, évoqué l'interdiction du meeting d'Ansar Chariaa par le ministère de l'intérieur. Il a dénoncé la politique du deux poids deux mesures du ministère de l'intérieur et a tiré à boulets rouges sur le front populaire, l'UGTT et Béji Caied Essebsi. « Quand Béji Caied Essebsi enfreint la loi en se portant candidat à la présidentielle, quand l'UGTT prend en otage les intérêts de la population par ses sit-in, quand le front populaire organise chaque mercredi une manifestation sans autorisation, rien n'est dit. « Par conséquent leurs lois ne m'obligent pas » a-t-il martelé. Il est par ailleurs revenu sur ses propos controversés sur la nébuleuse « Al Qaida » qui fait l'apologie de la violence. Estimant que là où passe Al Qaida règnent la joie et la paix, Bilel Chouachi a affirmé que cette organisation vise les forces coloniales comme la France, les Etats-Unis et la Russie, il a ajouté que les dégâts collatéraux et les victimes tombées sous Al Qaida ne l'ont pas été délibérément ».