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Tunisie – La concomitance de la résolution de la crise du Châambi et le renversement de la situation en Egypte et en Syrie : Quel lien de cause à effet ?
La ressemblance et la concomitance des évènements en Tunisie et en Egypte, et accessoirement, en Syrie, inciterait à penser qu'il y a quelque part un fil d'Ariane qui relie tous ces évènements entre eux. D'ores et déjà, cette ressemblance des faits, permet de faire la parallèle entre les évènements de la Tunisie et ceux d'Egypte. Et cette parallèle permet, pour le moins, d'expliquer certains évènements qui restaient inexpliqués, dans un pays, par ce qui a été révélé lors d'actes semblables dans l'autre. C'est ainsi, que ce qui s'est récemment passé devant le QG de la garde républicaine au Caire, permet de donner des bribes de réponses sur les questions qui sont restées sans réponses concernant les évènements de la « révolution » tunisienne. L'entrée en action de commandos de tireurs d'élite, positionnés en hauteur et de façon à ce qu'ils puissent abattre des victimes dans les deux groupes qui se faisaient face, tout en faisant croire que les victimes étaient le fruit du camp d'en face, et le fait que les forces armées égyptiennes aient pu révélé ce subterfuge au grand jour, n'est pas sans inciter à se poser des questions sur le scénario qui s'était déroulé de façon quasi identique en Tunisie en janvier 2011. En effet, et avec 30 mois de recul, il devient évident qu'une nouvelle lecture des évènements de la « révolution tunisienne » devient nécessaire. Ou comment de simples contestations sociales ont été « transformées » en contestation politique ayant conduit à la chute du régime, si ce n'est l'implication d'éléments extérieurs, dans le cadre d'un agenda bien préparé à l'avance. Sinon, comment expliquer la concomitance de « l'éclosion » des troubles dans différentes régions, et la répétition d'un même procédé axé sur l'attaque et le saccage des postes de police et de garde nationale, ce qui a rapidement généré un débordement des forces de sécurité, tout en les pointant d'un doigt accusateur en ce qui concerne les victimes tuées par balles. Ce qui s'est achevé par la mise sous les verrous de nombreux responsables, qui y croupissent, d'ailleurs, toujours. Ceci ne pouvait être que l'œuvre d'un réseau de groupes criminels, ou ce qu'il a été convenu de qualifier de « cellules dormantes ». Il n'est, par ailleurs, pas exclu, qu'un scénario du même type était en gestation, et qui allait être réalisé par le groupe du Chaâmbi, si ce n'était la vigilance des forces de l'ordre qui ont pu le cerner et lui couper la logistique, surtout en localisant et neutralisant les dépôts de caches d'armes. Ce groupe aurait été capable de recréer la même situation de conflit qui aurait opposé les forces de l'ordre à des groupes islamistes. Ce qui aurait abouti à une situation chaotique qui aurait vite eu raison des équilibres précaires du pays. Ce qui n'est pas sans intriguer, c'est que la résolution de la menace du Chaâmbi ait été, presque immédiatement, suivie d'un renversement subit dans les situations en Syrie, en Egypte et partiellement en Libye. Y aurait-il eu des révélations ou des découvertes opérées sur le terrain du Chaâmbi qui auraient précipité les évènements sur la scène égyptienne ? Et vice-versa, la précipitation de ces évènements et l'ouverture de plusieurs dossiers en Egypte, auront-elles des répercussions sur le cheminement de certaines affaires en Tunisie, dont notamment, et essentiellement, le mystère qui englobe toujours le meurtre de Chokri Bélaïd ? Saurait-on un jour, comment les évènements du Chaâmbi auront causé un virage décisif dans l'évolution du processus du printemps arabe ?