Les déclarations se suivent et se ressemblent du côté des dirigeants d'Ennahdha qui multiplient les soties médiatiques afin d'assurer que le gouvernement actuel ne démissionnera pas immédiatement. Pas avant la fin du processus transitoire en tout état de cause. Intervenu ce mardi sur les ondes de JawharaFm, l'ancien ministres des affaires étrangères a assuré que le gouvernement « ne cèdera les rênes du pouvoir qu'a un gouvernement qui nous rassure et qui présente des gages de confiance à tout le peuple tunisien. Un gouvernement dont l'impartialité sera effective et amorcera le terrain pour les prochaines élections ». Rafik Abdessalem a ajouté que son mouvement Ennahdha a accepté l'initiative du quartet comme étant un point de départ pour le dialogue et ayant foi qu'un consensus est indispensable pour une sortie de crise car « la Tunisie ne peut plus attendre ». Insistant sur le devoir de neutralité du quartet, l'ancien ministre a souligné fera en sorte de mettre en œuvre les accords du dialogue national dont la démission du gouvernement mais « après la mise en place des fonctions constitutives » a-t-il conclu.