Acteur de premier plan dans la résolution de la crise politique que traverse le pays, l'Union Générale Tunisienne du Travail, la puissante centrale syndicale est au centre de tous les enjeux. Elle est aussi la cible potentielle d'attaque ainsi que ses dirigeants qui se trouvent depuis le début du marathon des négociations visés par une large campagne d'appels au meurtre sur les réseaux sociaux. En état d'alerte maximal, la centrale syndicale a indiqué que la place Mohamed Ali, fief de l'UGTT, fait l'objet d'une sécurité renforcée en prévision d'attaques imminentes sur quelques uns des leaders du syndicat, lit-on sur sa page officielle Facebook. Par ailleurs, la centrale ajoute que des instances spécialisées au sein du ministère de l'intérieur ont affirmé qu'il y a véritable dessein de s'en prendre à des dirigeants de l'UGTT afin de faire échouer le dialogue national.