Dans une déclaration à Tunisie Numérique, le professeur de droit constitutionnel, Kais Saied, a affirmé que « la prise de fonctions effective de Mehdi Jomâa ne peut prendre effet qu'après la démission du gouvernement, Ali Lâaryedh », le quel a laissé entendre que cette démission n'interviendra qu'après l'achèvement du processus constitutionnel et électoral. Kais Saied a précisé que l'engagement de Ali Lâaryedh à la démission est politique, moral précisant qu'il n'est tenu par aucune obligation juridique. « Le Dialogue national lui-même n'est pas régi par des dispositions juridiques » a ajouté le professeur de droit constitutionnel. Kais Saied a indiqué que le consensus dégagé entre le Quartet et les partis politiques émane d'une volonté politique et traduit une solution politique par excellence. Cela étant dit, Kais Saied à mis l'accent sur l'importance des dispositions juridiques représentées par la loi provisoire de l'organisation des pouvoirs publics. Conformément à ces dispositions, c'est le président de la république qui devait charger le successeur de Lâaryedh de ses nouvelles fonctions, a conclu Saied.