Dans un communiqué diffusé ce mardi, l'Association des magistrats tunisiens a appelé à une grève générale dans toutes les institutions juridiques à partir du mercredi 15 janvier. Une grève qui se prolongera jusqu'au 21 janvier courant. Cette grève intervient sur fond de débats envenimés à l'Assemblée Nationale Constituante sur le chapitre du pouvoir judiciaire dans le projet de constitution et notamment l'article 103 qui stipule que les nominations aux hautes fonctions judiciaires doivent s'effectuer par décret gouvernemental et sur proposition du ministre de la justice. Une décision qui suscite de nombreuses réactions et remet en cause le Conseil supérieur de la magistrature.