Le président de Nidaa Tounès, Béji Caied Essebsi, a affirmé faire l'objet de menaces de mort au motif de sa candidature pour les élections présidentielles. Lors d'une conférence de presse organisée ce mercredi, le chef de file de Nidaa Tounès a assuré être la cible de menaces de mort. L'opportunité pour Béji Caied Essebsi de faire la jonction entre les menaces planant sur plusieurs personnalités politiques, le climat délétère se nourrissant de la prolifération des actes terroristes, et… la mutation de l'Union Pour la Tunisie. Evoquant justement le péril terroriste, le président de Nidaa Tounès a sans surprise chargé la Troïka qui fait payer un lourd tribut au gouvernement actuel par son laxisme dans le traitement de ce dossier sensible. Aujourd'hui, il apparaît clairement des doutes sur notre capacité à vaincre le terrorisme, a souligné Essebsi prônant une coopération régionale, notamment avec l'Algérie dans la lutte contre ce phénomène international. Dans ce sens, le président de Nidaa Tounès a pressé le nouveau chef du gouvernement d'agir fortement sur cette question : » Nous le soutenons dans le cadre de la feuille de route ». Il a rappelé, en conséquent, ses termes quant à la révision des nominations partisanes. Un vœu formulé par BCE. Béji Caied Essebsi s'est également penché sur l'élargissement de l'UPT à d'autres partis notamment celui de Touhemi Abdouli. Une mutation qui est pour quelque chose dans les menaces et les critiques récurrentes dont il est devenu le centre , a-t-il estimé. « Nous présentons une alternative et de ce fait nous sommes attaqués sur le double front médiatique et politique » a souligné Essebsi et d'ajouter que les critiques ne les dissuaderont pas de poursuivre le travail.