La présidence du gouvernement a adressé un avertissement au président du parti Ettahrir en application du décret 87 en date du 24 septembre 2011 relatif à l'organisation des partis politiques. Cet avertissement intervient en marge d'infractions commises par le parti lors du congrès tenu le 22 juin 2014 au palais des congrès à Tunis sous le thème : « Instauration du Califat et destruction du colonialisme, les étapes pratiques », durant lequel des dépassements ont été enregistrés par la direction générale des associations et des partis politiques. Le porte-parole du parti Ettahrir, Ridha Belhaj a immédiatement réagi à cette mise en demeure et a considéré sur les ondes de Mosaïque FM, que l'ultimatum lancé par la présidence du gouvernement à son parti comme illégal. Il s'est permis, par ailleurs, de remettre Mehdi Jomâa à sa place, en indiquant que le gouvernement n'a pas la prérogative de parler du parti Ettahrir. Ridha Belhaj a menacé même d'avoir recours à la justice en estimant qu'un parti politique était derrière cet ultimatum.