Bernard Henry Lévy (BHL), philosophe de son état, sioniste de nature et oiseau de mauvais augure de vocation. BHL est le genre de sinistre personnage qu'il fait bon de ne pas rencontrer sur son chemin. Là où il passe, il laisse derrière lui guerre, mort et désolation. BHL n'hésite pas à afficher le rôle (destructeur) qu'il a joué dans ce qu'il a contribué à appeler « le printemps arabe ». Il est fier d'afficher son soutien aux terroristes islamistes qui lui ont obéi au doigt et à l'œil, pour détruire leur propre patrie. Ils auraient, tout de même, du se douter que le sioniste qu'il est ne les soutenait pas par amour pour eux, ni, surtout, par amour pour leur cause ou pour l'Islam. BHL y est, et s'est confirmé, pour beaucoup dans l'état de désintégration que vit la Libye, de même que dans le chaos que subit depuis des années la Syrie. Tout semble le désigner comme le principal bras de propagande des sionistes dans la guerre qu'ils ont déclenchée dans le monde musulman, et qui, à échéance va aboutir à la disparition de ce monde au grand bonheur des adeptes du projet du « grand Etat d'Israël ». Et voilà, que BHL débarque sans crier gare à l'aéroport de TunisCarthage, par un vol de nuit, en cette soirée de vendredi 31 octobre, certainement pour essayer d'être le plus discret possible, et pour passer inaperçu, en attendant que son sale boulot de sape soit réalisé. Car, ensuite, il va monter sur les toits pour crier et se vanter de ses méfaits. Mais c'était sans compter avec la vigilance des tunisiens, dont quelques uns ont donné l'alerte dès son enregistrement sur le vol TU 723 en partance de Paris et qui a atterri à TunisCarthage à 22H35. Du coup, BHL s'est retrouvé confronté à la grogne des tunisiens venus l'accueillir sur leur sol, avec leur désormais célèbre « dégage », dont il était, auparavant, si fier. Il en est resté coi. Il a beau expliquer à qui voulait l'entendre des représentants de l'autorité qu'il venait, uniquement, pour rencontrer des « intellectuels libyens en Tunisie », rien n'y a fait. Et la grogne, et surtout le nombre, des protestataires se sont fait de pus en plus grands. Il aura, ainsi, fallu aux agents de l'ordre, faire appel à des renforts des troupes spécialisées dans l'escorte des personnalités pour l'exfiltrer de l'aéroport par une porte dérobée et le soustraire à l'accueil, pourtant chaleureux, que lui réservaient « ses amis » les tunisiens. Mais la question reste toujours plus brûlante que jamais : Qu'est il venu faire en Tunisie, et pourquoi maintenant ? Qui va-t-il rencontrer, et de quoi va-t-il discutailler en cette période cruciale, et Ô combien laborieuse, de redémarrage du processus démocratique ? Les tunisiens ont le droit de savoir. Mais ils ont, surtout, le devoir de s'opposer à tout ce que va être tenté d'opérer cet émissaire des « forces du mal » !