Après avoir été entendu au tribunal de première instance de Tunis dans le cadre de son opposition contre les jugements par contumace qui le frappaient, et après avoir vu ses recours acceptés par la cour et qu'il ait été gardé en liberté moyennant une interdiction de quitter le territoire tunisien, Slim Chiboub a été transféré sous bonne garde vers le pôle judiciaire, où il devait répondre de chefs d'inculpation dont il ignorait, ainsi que ses avocats, l'existence, et où l'attendait une surprise de taille, puisque le juge d'instruction au pôle judiciaire a émis courant de cette soirée du 18 novembre 2014, contre lui, un mandat de dépôt. Il paraitrait, d'après certaines indiscrétions, que ce mandat concerne des affaires d'abus de pouvoir et de biens à l'étranger non déclarés.