Elu à la prochaine Assemblée des représentants du peuple, le syndicaliste,Adnène Hajji, dont le combat s'est associé à celui du bassin minier de Gafsa a estimé que les forces progressistes auront à trancher entre deux projets aux antipodes l'un de l'autre. Il a jugé que Béji Caïd Essebsi, président de Nidaa Tounès, « sera pour les progressistes le choix amer qu'ils devront suivre ». « Le choix est difficile mais il nous faut aujourd'hui avoir le courage intellectuel de trancher. Moncef Marzouki a montré une inclinaison vers le projet rétrograde et obscurantiste et il ne représente en aucun cas les forces démocratiques et progressistes », a martelé Adnène Hajji sur les ondes de la Radio nationale. « Il est certain que deux projets s'opposent et quoi qu'en dise sur l'appartenance de Nidaa Tounès et de Béji Caïd Essebsi à l'ancien régime et à l'ancienne machine, les choses ont changé » a-t-il ajouté. Adnène Hajji a souligné qu'il n'a pas voté au premier tour de l'élection présidentielle soutenant, toutefois, qu'un choix s'impose au deuxième tour et face à deux projets opposés.