Le Mufti de la République s'est engouffré dans la polémique suscitée par le professeur, Mohamed Tali, à propos de l'interdiction de l'alcool. S'il a affirmé que l'alcool et tout autre produit menant à l'ivresse ont été catégoriquement interdits dans le coran et la sunna, le Mufti de la République a réfuté le dénigrement auquel a été livré Mohamed Talbi. « Religieusement, il est du devoir de tout un chacun de respecter l'opinion des autres, quelle que soit sa teneur. Il est également nécessaire de ne pas faire des accusations d'apostasie, un prétexte pour réprimer les gens, les menacer ou les agresser », a martelé le Mufti de la République dans un communiqué rappelant l'un des principes fondateurs de la science islamique à savoir la tolérance. Le Mufti s'est, par ailleurs, insurgé contre une tentative de diversion et de polémique stérile visant à détourner l'attention sur l'essentiel des préoccupations auxquelles nous sommes confrontées comme la lutte contre le terrorisme et la réalisation des objectifs de la révolution.