Le secrétaire général du syndicat des imams, Achour Sabah a affirmé vendredi dans une déclaration à TunisieNumerique s'attendre à la mise en oeuvre rapide du verdict appelant l'imam Houssine Laabidi à quitter la mosquée de la Zitouna par le recours à la force publique. Il a ajouté que Laabidi a commis un crime d'usurpation de la fonction d'imam dans la mosquée de la Zeitouna trois ans durant bien qu'il ne possédait ni le droit, ni les capacités religieuses pour s'en acquitter. Achour a ajouté que Laabidi comptait sur une milice de 50 personnes qui apportent le soutien matériel et logistique pour maintenir son contrôle sur la moquée, affirmant que cela menaçait la sécurité du pays. Il a ajouté que le parquet a ordonné une enquête relative à un document enfreignant toutes les dispositions en vigueur en Tunisie ayant permis à Laabidi de contrôler pendant trois ans la mosquée de la Zitouna. Ce document a été signé par les ministres de l'Education, des Affaires religieuses et de l'Enseignement supérieur dans le gouvernement dirigé par Ennahdha et lui permettait de gérer la mosquée et d'y prodiguer l'enseignement zitounien ce qui enfreignait l'uniformité de l'enseignement en Tunisie. Cette décision motivée par des considération politiciennes partisanes a été annulée à l'époque le même jour mais Laabidi a persisté sur la même voie. Le Tribunal de première instance de Tunis a émis une décision judiciaire appelant l'imam controversé Houssine Laabidi à quitter la mosquée Zeitouna. Un autre imam relevant du ministère a été appelé à prendre en charge la mosquée Zeitouna à sa place.