Le porte-parole du parti Al Jamhouri , Issam Chebbi a regretté que le Chef du gouvernement Habib Essid qui représente l'une des deux tête de l'exécutif se déplace pour des consultations vers le siège d'un parti politique en allusion , à la rencontre vendredi avec des leaders du Mouvement Ennahdha dont Rached Ghannouchi. Il a souligné que d'habitude de telles rencontres pour des consultations doivent se faire dans des bâtiments appartenant à l'Etat , ajoutant que Habib Essid aurait pu recevoir les partis politiques à la Kasbah. Le leader du parti Al Jamhouri a tout de même concédé qu'il appartient au chef du gouvernement, Habib Essid de clarifier , son attitude. Casting pour gouverneurs Issam Chebbi a vivement dénoncé ces rencontres , affirmant qu'il s'agit de querelles et différents entre les partis composant le quatuor ou la coalition gouvernementale qui est très loin des préoccupations de la Tunisie. Selon lui, le mieux aurait été que ces partis fassent des propositions sur le règlement des problèmes de développement ou la manière de créer davantage d'emplois eu égard à la conjecture difficile que traverse le pays mais au contraire on assiste à des pressions de Nidaa Tounes, de l'UPL, d'Afek et d'Ennahdha sur le chef du gouvernement pour obtenir des avantages. Il a affirmé qu'il s'agit d'un véritable casting pour nommer les gouverneurs ou directeurs, chacun des membres de la coalition fait des propositions pour obtenir des postes. Issam Chabbi a souligné que cette situation a conduit les partis à se quereller pour les postes chacun voulant le gouvernorat de Tunis ou revendique celui de Sidi Bouzid, de Sousse ou Sfax ou la nomination d'un ambassadeur dans tel pays européen. Selon lui cela a ramené le pays vers le système « odieux » des quotas que la Troïka avait érigé en mode de gouvernement et dont le pays avait énormément souffert. Pour Issam Chebbi cela ne fait aucun doute, il s'agit pour la coalition de se partager le gâteau et les butins. Il a admis que le chef du gouvernement peut recourir à des personnalités de partis politiques mais seul les critères de compétences, d'équité et d'habilité à gouverner et à résoudre les problèmes de telle ou telle région doivent présider au choix de la personne à nommer. Une preuve d'échec de la coalition N'y allant pas du dos de la cuillère , Issam Chebbi, a dénoncé le fait que les autorités au pouvoir aient fermé les yeux sur le retour de pratiques dictatoriale comme les violences sur les personnes en détention voire la torture, des pratiques qui devraient être combattus. Selon tout cela prouve que la coalition a échoué ) mener à bien la gestion du pays en reléguant au second plan les préoccupation de la Tunisie en matière des liberté, de développement et de création d'emplois.