Le Centre international de la lutte contre la corruption (CILCC) s'est félicité du rapport de la Cour des comptes sur le financement des campagnes électorales estimant qu'il constitue « une étape positive » dans la consécration de la transparence à travers le dévoilement de plusieurs dépassements. Néanmoins, et tout en saluant le pas franchi par la Cour des comptes sur la voie de la transparence, le Centre international de lutte contre la corruption a affirmé que la déclaration des noms, ayant enfreint les règles de financement des campagnes électorales ou ayant manqué au remboursement des subventions publiques, ne représente en aucun cas une infraction au droit de protection des données personnelles. La Cour des comptes juge qu'il s'agit même « d'une pratique ordinaire dans un pays qui se veut démocratique » et aspire à ancrer le principe de la transparence.