Le vice président du syndicat des juges tunisiens Moncer Bellah Ben Fraj a annoncé que le syndicat était en train de créer un article de loi pour criminaliser toute forme de remise en doute du patriotisme et de l'intégrité des juges et de nonchalance dans l'examen des affaires de terrorisme, a rapporté radio Mosaïque FM vendredi 11 décembre 2015. De son côté, le président du syndicat des magistrats tunisiens (SMT) Faycel Bousslimi a annoncé vendredi 10 décembre 2015 qu'il existe une proposition pour mettre en place la fonction du secrétaire chargé de la médiation entre les magistrats en cas de litige et cela vue leur nombre réduit et qui ne dépasse pas les 2000 magistrats et qui se penchent sur environ 3 mille dossiers dans des conditions de travail très difficiles.