L'avocat Ghazi Mrabet a affirmé mercredi 30 décembre 2015 que le nouveau projet de loi portant sur la consommation des stupéfiants ne distingue pas les drogues douces des drogues dures et inflige les mêmes peines quelle que soit la nature de la drogue consommée. Ghazi Mrabet a reconnu sur les ondes de radio Mosaïque Fm, en revanche, que d'après les informations qui ont fuité,le nouveau projet de loi contient des points positifs regrettant toutefois certains points de ressemblance avec l'ancienne loi 52. Dans le nouveau projet de loi, le consommateur ne sera soumis au dépistage qu'en cas de flagrant délit ce qui constitue selon lui une avancée notable avant d'ajouter que si les autorités ne respectent les procédures de contrôle et d'arrestation, un non-lieu sera délivré pour annuler toutes les poursuites à l'encontre de la personne arrêtée. Par ailleurs, le citoyen qui refuse de se soumettre à un test de dépistage écopera d'un an de prison assorti d'une amende de 1000 dinars, le projet de loi tandis qu'en cas de récidive le consommateur écopera d'un an de prison et d'une amende de 1000 à 3000 dinars. Selon le texte, le consommateur peut effectuer sa peine en travaux d'intérêt général mais l'application de ce détail dépendra de la flexibilité de la législation tunisienne qui n'autorise pas les peines alternatives.