Nouri al Maliki, ancien Premier ministre irakien (chiite), a considéré l'exécution de cheikh Nimr, imam chiite considéré comme une figure de la contestation saoudienne comme un crime qui « va entraîner le renversement du régime saoudien ». Au Yémen, le mouvement houthi dit porter le deuil « d'un guerrier saint » exécuté « après une parodie de procès et en violation flagrante des droits de l'homme ». Le cheikh Nimr avait été condamné à mort en octobre 2014 pour « désobéissance au souverain » et « port d'armes » par un tribunal de Ryad spécialisé dans les affaires de terrorisme.