Une fusillade a eu lieu, hier en plein cœur de Tel-Aviv. Un Arabe israélien a ouvert le feu de sang-froid, avec un pistolet-mitrailleur vers un café de la rue Dizengoff, une des principales artères de la ville, tuant deux personnes et blessant six autres personnes, dont deux grièvement. Tous participaient à un anniversaire. La police de l'entité sioniste a lancé une vaste chasse à l'homme pour tenter d'arrêter l'auteur du premier attentat terroriste de l'année, tout en opérant un black out total sur l'enquête. Les opérations se poursuivaient samedi. Des barrages routiers ont été mis en place, un peu partout sur les territoires occupés. Les recherches semblaient s'être déplacées ailleurs dans le pays. Le suspect recherché a été identifié grâce à des vidéos par son père, qui l'a dénoncé à la police en prétendant qu'il souffrait de troubles psychiques, selon la télévision publique. L'attentat a été filmé seconde par seconde, par des caméras de surveillance. Sur une vidéo diffusée par le quotidien israélien Haaretz, on voit l'homme habillé en noir non masqué portant un sac à dos pénétrer dans un magasin de produits bio. Comme un simple client, il remplit un sac en plastique avec des noix, puis disparaît de l'écran avant de revenir et de reverser les noix dans leur présentoir. Il se dirige ensuite tranquillement vers la sortie et pose son sac à dos sur plusieurs chariots avant d'en sortir son arme et d'ouvrir le feu vers le bar Simta, jouxtant le magasin, puis vers des passants avant de prendre la fuite. Selon les médias, un coran a été retrouvé dans le sac à dos que l'assaillant a abandonné dans le magasin. L'homme aurait poursuivi son chemin selon les témoignages et fait feu 150 mètres plus loin sur la terrasse d'un deuxième établissement avant de prendre la fuite à pied. L'Etat sioniste s'évertue à maintenir un black out total sur l'enquête. Cependant, des sources informées auraient affirmé que l'une des victimes de la fusillade est le responsable des opérations extérieures du Mossad. Cette identité d'une des victimes de même que l'origine du tireur et la nature diverse de l'attaque (au pistolet automatique, alors que les précédentes se faisaient au couteau), corrélées aux menaces du Hezbollah de venger la mort de Samir Kuntar, pourraient expliquer le branle bas de combat qui a suivi et le désarroi des forces sionistes qui n'arrivent, toujours, pas à mettre la main sur le tireur.