Une convention de mécénat de l'UBCI signée avec l'Institut national du patrimoine, le Musée du Louvre et le Musée national du Bardo a été annoncée vendredi soir au Musée du Bardo lors d'une réception organisée par l'UBCI. Le Directeur Général Pierre Beregovoy, est revenu sur leur partenariat avec ces trois institutions en présence de l'ambassadeur de France en Tunisie, Olivier Poivre d'Arvor. Le responsable a précisé que le soutien de l'UBCI, qui est sous forme d'une enveloppe de 240 mille dinars étalée sur trois années, viendra contribuer en partie au financement de l'achat de matériels nécessaires aux projets et la prise en charge des coûts de frais inhérents aux missions en Tunisie. Il a rappelé à cette occasion, que l'UBCI avait signé, le 17 mars 2015, une première convention de partenariat avec ces institutions. Cette date revêt, selon ses propos, une signification particulière lorsque l'on prend la mesure des événements tragiques qui le lendemain même avaient eu lieu au Musée du Bardo et qui marqueront à jamais son Histoire. L'UBCI avait également eu le plaisir, à fin 2014, de répondre à la proposition du Musée du Louvre de s'associer à son partenariat noué avec le Musée du Bardo, et ce, en vue d'apporter le soutien de l'UBCI au projet de restauration de magnifiques œuvres lapidaires pour la réouverture de la somptueuse Salle Carthage, ainsi qu'aux activités du Chantier – Ecole visant à former en France des jeunes Tunisiens aux métiers de restaurateurs et d'installateurs, a indiqué Pierre Beregovoy. Dans le même cadre, Pierre Beregovoy n'a pas manqué d'estimer que la Tunisie est petite par sa géographie mais ô combien grande par son Histoire. Pour cette raison, contribuer à la préservation du patrimoine culturel tunisien fait partie des engagements durables de l'UBCI en tant que banque responsable et citoyenne dont la première présence en Tunisie remonte à plus de 120 ans. Au final, M. Beregovoy a fait savoir que le patrimoine est un élément constitutif de l'Histoire des peuples et de leur identité. «Les événements ayant marqué la vie du Musée du Bardo donnent une signification encore plus particulière à la citation de Ghandi : «Il faut être fier d'avoir hérité de tout ce que le passé avait de meilleur et de plus noble. Il ne faut pas souiller son patrimoine en multipliant les erreurs passées», conclut-il.