Le chargé de la communication de la présidence de la république, Ridha Bouguezzi, a publié il y a quelques minutes un post sur sa page officielle facebook, où il décrit ce qui est en train de se dire et de se partager concernant un supposé deal entre l'UGTT et le gouvernement, qui consisterait à arrêter les manifestations et grèves dans le secteur de l'enseignement en contrepartie du remplacement de Neji Jalloul à la tête du ministère de l'éducation, mais en « léger différé », n'est que pur « Bouillonnement politico-médiatique » au sein de l'UGTT ayant pour but de forcer la décision du gouvernement dans le sens d'écarter Neji Jalloul. Ce qui, venant du responsable de la communication du palais, ne peut avoir qu'un seul sens : Il n'y a eu aucune décision, ni aucun deal entre le gouvernement et le syndicat. Et que tout ce qui est en train de se colporter n'est que de la pression médiatique de la part de certains membres de l'UGTT, en vue de pousser vers cette décision. Dans lequel cas, il faudra, peut-être, expliquer la suspension de la grève illimitée, décrétée auparavant par le syndicat de l'enseignement secondaire, par des dissensions, au sein, même de l'UGTT et des syndicats de l'enseignement, probablement sous la pression galopante des parents d'élèves qui commencent à manifester, bruyamment, leur colère contre le syndicat. Chose que ne pourrait souffrir la nouvelle direction de l'UGTT. Au final : Qui vivra verra ! Et on saura, sous peu, si Youssef Chahed a capitulé face à l'omnipotente UGTT, ou si c'est, au contraire, celle-ci qui a mis un bémol à ses « actions » devant une grogne qui ne cesse d'enfler parmi les citoyens.