Le porte parole du parti Al Massar Jounaïdi Abdeljawad a déclaré que le parti n'en a pas fin de « trancher » la question de son maintien ou de son retrait du gouvernement. Et ce, malgré les multiples réunions consacrées, au sein du parti, à ce sujet. Jounaïdi a assuré que cette hésitation est due à l'existence dans les rangs du parti, de deux « clans » aux avis diamétralement opposés. Il y a d'un côté, le clan conduit par Samir Bettaïeb qui insiste pour le maintien du parti dans le gouvernement, alors qu'en face, nombreux sont ceux qui revendiquent le retrait du parti du gouvernement et du document de Carthage, car ils trouvent que le gouvernement a dérivé des objectifs qu'il s'était assigné au départ. Al Massar, semble être bien parti pour suivre l'exemple des formations politiques qui l'ont précédé dans un processus d'implosion à cause de l'entêtement de quelques uns de ses membres, pour rester coûte que coûte, bien installés dans leurs fauteuils de ministres. Mais il semblerait que le sort d'Al Massar ne compte pas pour grand-chose aux yeux de Samir Bettaïeb, qui serait prêt à le sacrifier, pourvu qu'il reste ministre les quelques semaines de survie qui restent à ce gouvernement. Il semble avoir trouvé un autre soutien politique, du moins c'est ce qu'il pense, car il a tendance à apparaître de plus en plus souvent fêtant le démarrage de tel ou tel projet agricole « tuniso – QATARI » puisqu'il parait que les qataris sont devenus férus d'agriculture sous nos tropiques, et plus précisément, d'élevage d'escargots, et autres mollusques. Du moment qu'ils achètent et investissent en Tunisie...