Firas Guefrech, conseiller auprès du président de la République chargé du système d'information et de la documentation, a publié un post sur sa page Facebook affirmant que le président de la république Beji Caïed Essebssi ne va pas utiliser l'article 99 de la constitution qui lui permet de demander à l'Assemblée des représentants du peuple de procéder à un vote de confiance au gouvernement. Il a dénigré sur, un ton moqueur, les personnes qui demandent au président d'appliquer cet article. La riposte de Nidaa Tounis ne s'est fait pas attendre, son président Hafedh Caïed Essebssi a publié, de son coté, sur sa page Facebook un post où il infirme ce qu'a publié Firas Guefrech. Il a ajouté que Beji Caïed Essebssi n'est pas au courant du contenu du post de ce dernier et que Firas Guefrech a profité de sa position de conseiller pour manipuler l'opinion publique et semer le doute et la discorde. Un petit exemple de la déchéance politique dans notre Tunisie. Article 99 : Le Président de la République peut demander à l'Assemblée des représentants du peuple de procéder à un vote de confiance au gouvernement, au maximum 2 fois pendant le mandat présidentiel. Le vote se fait à la majorité absolue des membres de l'Assemblée des représentants du peuple. Si cette dernière ne renouvèle pas sa confiance au gouvernement, il est considéré démissionnaire, et le Président de la République se charge de désigner la personnalité la plus apte à former un gouvernement dans un délai de 30 jours conformément aux paragraphes 1, 5 et 6 de l'article 89. En cas de dépassement du délai ou si l'Assemblée n'octroie pas sa confiance au nouveau gouvernement, le Président de la République a le droit de dissoudre l'Assemblée et d'appeler à la tenue d'une élection législative anticipée dans un délai minimum de 45 jours et maximum de 90 jours. En cas de vote de confiance au gouvernement par deux fois, le président de la république est considéré démissionnaire.