Vous les avez probablement remarqués lors de la finale de la Coupe du monde 2018 qui opposait la France à la Croatie. À la 53e minute, quatre personnes vêtues d'uniformes de police ont réussi à faire irruption sur la pelouse du stade Loujniki de Moscou le 15 juillet. Après avoir été rapidement arrêté par les agents de sécurité, les quatre intrus (trois jeunes femmes et un jeune homme) se sont révélés comme étant membres du groupe féministe contestataire « Pussy Riot ». Le groupe féministe a d'ailleurs affirmé être à l'origine de l'intrusion sur les réseaux sociaux. À la suite de cette intrusion, les quatre « Pussy Riot », qui ont été reconnus coupables d'avoir « gravement enfreint les règles du comportement des spectateurs », ont été condamnés par le tribunal de Moscou à quinze jours de prison assortis d'une interdiction d'assister à des événements sportifs pendant trois ans. Rappelons qu'en 2012, des membres du groupe féministe avait déjà été condamnés à des peines d'emprisonnement pour avoir chanté des slogans hostiles au pouvoir dans la cathédrale moscovite du Christ-Sauveur, tout en étant cagoulés.