Néji Jalloul, l'ancien ministre de l'éducation, est , quoi qu'on puise dire de lui, un bosseur, un travailleur acharné, et un homme patriotique qui prend trop à cœur, le rôle qu'il a à jouer sur l'échiquier politique du pays, quelle que soit sa position. C'est ce qui a fait, probablement, qu'il ait été, immédiatement récupéré par BCE, connu pour savoir repérer ses hommes, et qu'il a été placé à la tête de l'ITES. Du coup, cet institut qui constituait, avant son arrivée, en quelque sorte, une tranche de la tarte, selon le concept de Marzouki, s'est métamorphosé, en une institution qui s'est donné le rôle de locomotive, pour essayer de tirer vers l'avant, des services et un pays, en panne. Depuis son arrivée à l'ITES, Neji Jalloul a multiplié les études stratégiques, prenant son rôle au sérieux. Puisque, théoriquement, l'institut est chargé d'effectuer des enquêtes et de préparer des études stratégiques, qu'il offre comme des solutions « clé en main » au gouvernement, dans plusieurs domaines. Mais en plus de la quantité du travail effectué, Néji Jalloul sait choisir ses sujets, et ne fait pas rouler ses équipes pour rien. Toutes les études entreprises par l'ITES, depuis son arrivée, touchent les fonds des problèmes des tunisiens, et mettent le doigt sur les partie qui lui font mal. Ainsi, et après moult études, la dernière en date, et qui vient de paraitre, est consacré à un souci majeur du tunisien, à savoir, les hôpitaux et leur état catastrophique, avec une ébauche d'étude de stratégie de sauvetage du système. C'est, donc, probablement, pour cette capacité qu'il a de faire le bon geste et de dire le bon mot, qu'il est craint par certaines parties politiques. Ajouté à cela, le fait qu'il soit, toujours, et malgré qu'il ne fasse plus partie du système, sur le podium des personnalités politiques appréciées par les tunisiens, sans oublier que la majorité des tunisiens se sont alignés derrière lui, dans sa bagarre » avec l'UGTT… Tout cela fait, certainement, qu'il soit, effectivement l'homme à abattre, par ces parties politiques qui, non seulement ne font pas leur travail, même s'il leur est offert sur un plateau par les études entreprises par l'ITES, mais, en plus ne sont intéressés que par les échéances électorales de 2019, pour les quelles, ils craignent que Neji Jalloul, soit un des favoris. Et comme toujours, la meilleure façon de « remercier » quelqu'un qui brille et qui travaille, c'est de l'attaquer de front, et sur tous les fronts. C'est dans ce cadre qu'une simple affaire de détention de drogue par un des chauffeurs de l'ITES, s'est muée en une polémique d'ampleur nationale, rien que pour salir Neji Jalloul. Et, encore, on présume que cette campagne n'est qu'à ses premiers balbutiements, car il en faudra beaucoup plus, pour entamer la popularité de Néji Jalloul et la confiance que lui font les tunisiens.