L'Institut Tunisien des Etudes Stratégiques a organisé, ce mardi, une conférence débat, pour présenter le travail de dizaines d'experts en finances et en économie, dans le but de proposer des solutions capables de sortir le pays de sa crise en six mois. Des solutions simples d'application, pouvant être mises en œuvre de façon immédiate et dont les effets sont instantanés. C'était, du moins, l'avis des experts en finances et économie groupés pour la circonstance par l'ITES. Des experts dont personnes, même à l'international, ne doute de la compétence. Mais ne voilà-t-il pas que nos illustres spécialistes de l'après 2011, répliquent presque immédiatement et au lieu de discuter les mesures proposées, à défaut de les adopter, commencent à se moquer de ceux qui les ont proposées et surtout, du directeur général de l'ITES, Neji Jalloul, à qui pratiquement tout le monde reproche de ne pas laisser son monde tranquille, lui attribuant des aspirations politiques, pour expliquer, voire, condamner ses actions. Une des réactions relevée avec stupeur est celle du Directeur Général de l'APII (Agence de Promotion de l'Industrie et de l'Innovation ; excusez du peu !), qui n'a rien trouvé de mieux à faire que de rire de ces propositions et de déclarer son ras le bol de Néji Jalloul, cet empêcheur de tourner en rond. Un discours qui en dit long sur l'état d'esprit avec lequel veulent travailler les « responsables » de nos jours, qui n'en font qu'à leur tête et qui refusent la moindre aide venant d'autrui. Or, des gens comme çà n'ont absolument rien à faire dans les postes qu'ils occupent par on ne sait quel miracle ! Sachant que Samir Bechouel, probablement rappelé à l'ordre par quelques amis, a pris le soin de supprimer ce post "révélateur", mais après que le mal ait été fait.